TEMPETE DE 1999,

Les tempêtes de fin décembre 1999 en Europe sont deux dépressions intenses des latitudes moyennes à développement rapide, nommées respectivement Lothar et Martin, qui ont traversé la France les 26, 27 et 28 décembre 1999. Ces deux cyclones extratropicaux de type bombe extrêmement puissants, ont également affecté une bonne partie de l'Europe, causant des dommages majeurs par le vent1. Les deux systèmes ont fait 92 morts et occasionné 19,2 milliards $US (2006) de dommages matériels. (source: Wikipedia)

AZF, 2001

L’usine AZF de Toulouse est détruite le 21 septembre 2001 par l’explosion d’un stock de nitrate d’ammonium, entraînant la mort de 31 personnes, faisant 2 500 blessés et de lourds dégâts matériels.

Le 21 septembre 2001, à 10h17, un stock d’environ 300 - 400 tonnes de nitrate d’ammonium déclassé destiné à la production d’engrais a explosé dans le bâtiment 221 2222, creusant un cratère de forme ovale de 70 mètres de long et 40 mètres de largeur, et de 5 à 6 mètres de profondeur. La détonation a été entendue à plus de 80 km de Toulouse. Un séisme de magnitude 3,4 a été enregistré. (source: wikipedia)

XYNTHIA - VAR 2010 

Xynthia - 27 et 28 février 2010

Les rafales de vent les plus fortes ont touché une large bande du territoire, orientée selon un axe Sud-Ouest/Nord-Est, de la Charente-Maritime aux Ardennes. En bordure de la dépression, des vents violents ont aussi été observés en montage, au pied des Pyrénées dès l’après-midi du 27 février et en vallée du Rhône. 4 Départements ont été placés en vigilance rouge vents violents (Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Vendée et Vienne) et 70 autres départements en vigilance orange.

La caractéristique particulière de Xynthia est que cet évènement naturel a produit des élévations importantes du niveau de la mer qui, se trouvant en phase avec une marée haute à fort coefficient, ont causé des phénomènes de submersion exceptionnels sur les côtes de Vendée et en Charente-Maritime. Ainsi, Xynthia a été la tempête la plus meurtrière en France depuis les tempêtes de décembre 1999. (source revue L’EXPERT).

Conséquences humaines et matérielles

53 morts, plus de 2,5 Mds de dommages directs ; 1,5 milliard à la charge des assureurs, 470 000 sinistres avec un coût moyen de 3 150 €. (source FFSA-GEMA).

La profession a géré plus de 80 000 sinistres ; de par sa force de réactivité en moyens humains et matériels, 90 % des dossiers ont été clôturés dans les six mois ayant suivi la survenance de l’évènement.

Var – 14/15 juin 2010

Des précipitations exceptionnelles ont touché la région PACA, plus particulièrement le département du Var (83) durant la nuit du 14 au 15 juin 2010 et la journée du 15 juin. De forts cumuls de pluie ont également été observés dans les départements environnants, la Corse notamment. Le Var avait été placé en vigilance orange par Météo-France dès le 14 juin après-midi.

Ces précipitations sont nées dans des masses d’air chaudes venant du sud du bassin méditerranéen, humidifiées et rendues instables avec un caractère orageux lors de leur passage au dessus de la mer. Sur une zone réduite de l’intérieur varois, s’étendant de Saint-Tropez à Draguignan, les précipitations ont été très intenses : environ 300 litres par mètre de carré. Les bassins de la Nartuby et de l’Argens ont été fortement touchés provoquant des inondations catastrophiques. Cet évènement climatique est plus que centennal, la crue la plus dévastatrice de la Nartuby datant de 1827. (source revue L’EXPERT).

Conséquences humaines et matérielles

23 morts, 44 communes sinistrées, environ 1 milliard de dommages directs ; 615 millions d’euros à la charge des assureurs, 35 700 sinistres avec un coût moyen de 17 230 €. (source FFSA-GEMA)

La profession a géré environ 12 000 sinistres ; 90 % des dossiers étaient clos à la mi-décembre 2010. 

SECHERESSE

La sécheresse (ou sècheresse) est l'état normal ou passager du sol et/ou d'un environnement, correspondant à un manque d'eau, sur une période significativement longue pour qu'elle ait des impacts sur la flore naturelle ou cultivée, la faune sauvage ou les animaux d'élevage. Ce « déficit hydrique » est épisodiquement naturel (par exemple, périodes glaciaires/interglaciaires, cycles El Niño / El Niña, etc. et peut être amplifié par l'émission humaine de gaz à effet de serre). Il fait suite à un déficit pluviométrique inexpliqué, sur de longues périodes durant lesquelles les précipitations sont anormalement faibles ou insuffisantes pour maintenir l'humidité du sol et l'hygrométrie normale de l'air. Il peut être aggravé ou expliqué par des pompages, une baisse du niveau de la nappe phréatique, l'érosion et la dégradation des sols (l'humus favorise la rétention de l'eau, la coupe à blanc de zones forestières dans la région de l'Amazonie, par exemple, entraîne rapidement la perte de cet humus essentiel à la rétention de l'eau et cause une désertification anthropomorphique accélérée), une augmentation de l'évapotranspiration induite par des plantations consommatrices d'eau (source: wikipedia)